La rentrée universitaire 2016-2017 : limitation de la fiche de vœux à cinq choix+1 au lieu de 10

"Afin de permettre l’inscription directe aux nouveaux bacheliers, dans la spécialité désirée et éviter les étapes d’inscription et les problèmes de recours et de transfert ", a précisé le ministre, dans une déclaration à la presse.

Le ministre de l'Enseignement supérieure et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé jeudi à Alger que son secteur envisageait de prendre une série de mesures devant faciliter l'orientation des étudiants notamment la limitation de la fiche de voeux à cinq choix au lieu de dix actuellement lors de la prochaine rentrée universitaire (2016-2017).

Intervenant lors de la clôture des journées d'information sur l'accès aux établissements de l'enseignement supérieur, M. Hadjar a indiqué que le ministère compte prendre une série de mesures dont la définition préalable de la moyenne d'admission aux universités notamment les grandes écoles.
Ainsi, le nouveau bachelier pourrait choisir la spécialité qui convient à sa moyenne, ce qui permettra de consacrer le principe de limitation de la fiche de voeux à cinq choix au lieu de dix.
Ces mesures permettront également d'éviter les procédures de changement de spécialité d'une part et de régler le problème des recours d'une autre part et réaliser ainsi l'objectif du ministère quant à la réduction des étapes d'inscription.
M. Hadjar a rappelé à cette occasion que l'objectif de ces journées est de permettre aux nouveaux bacheliers de s'enquérir des conditions d'accès aux établissements d'enseignement supérieur, faire connaître les spécialités dispensées et expliquer le système pédagogique adopté par ces établissements.
Concernant l'introduction de nouvelles spécialités dans le cadre du LMD (licence-master-doctorat), M. Hadjar a indiqué que cela "sera basé sur "l'adaptation de ces spécialités avec les mutations que connaît la société et les exigences du marché du travail", ajoutant que "les contenus de certaines spécialités pourraient être actualisés".
Le ministre a démenti par ailleurs le gel du budget de l'enseignement supérieur, précisant que le ministère finance les laboratoires en activité sans toutefois écarter "la fermeture définitive des laboratoires en arrêt".

 



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